«Si la qualité de l’éducation s’améliore, la société change et se développe», a déclaré professeur Annette Scheunpflug de l’université Bamberg de l’Allemagne. C’était dans son intervention en plein colloque international sur la promotion de la qualité de l’éducation. Le colloque a été organisé par l’ULPGL- Goma, en partenariat avec l’université de Bamberg de l’Allemagne et le Protestant Institute of Art and Social Sciences (PIASS) du Rwanda, le 29 mai 2016, au campus Salomon de l’ULPGL-Goma. Prof. Annette a souligné la compétence du formateur, le bon climat de l’apprentissage, l’évaluation régulière et la bonne organisation du système éducatif comme facteurs qui garantissent l’éducation de qualité.
Elle a ajouté que les 4 dimensions se réalisent à travers la formation continue afin de donner aux apprenants le savoir et le savoir faire nécessaire à créer des changements qui influencent positivement l’humanité. Elle a insisté sur la bonne coopération entre les églises et l’Etat pour l’éducation et la valorisation de l’enseignant et du métier de l’enseignement.
Le Chef de Travaux Sémerité Kamundu de la faculté de psychologie de l’ULPGL et étudiante en formation à l’université de Bamberg a insisté sur le bon climat de l’apprentissage. Elle a reconnu que celui-ci représente un aspect important dans la formation de qualité. Pour y parvenir, Sémerite a conseillé aux formateur de prêter attention au respect envers l’apprenant, son évaluation objective, son encouragement. Elle a souhaité d’introduire un peu de sens de l’humour dans les enseignements.
Les participants aux colloques étaient essentiellement des acteurs de l’éducation venus du Rwanda, de Bukavu, de Butembo et de Goma. Ils ont félicité la coopération avec l’université de Bamberg grâce à laquelle ils acquièrent des nouvelles connaissances pour garantir l’éducation de qualité aux jeunes congolais.
Une présence importante des scientifiques de l’ULPGL et même des autorités politico-administratives était remarquable au colloque, ce qui n’a fait qu’agrémenter davantage les débats.
Dieudonné Bakenga