Le rôle de la musique, des sports et des jeux en tant que facteurs de construction de la paix, ont constitué l’essentiel de la conférence culturelle que le centre Africain pour la paix et le développement CAREPD a organisé, du 19 au 21 décembre 2014. Il faut parvenir à la promotion de la cohésion sociale par les valeurs culturelle. Dans ce cadre, différents thèmes ont été développés par des conférenciers invités de l’extérieur. Mpongo wa Mpongo, chef de division de la jeunesse, du Nord-Kivu a parlé des « Sports et paix », Guy Kibira Ndoole, président provincial de la jeunesse du Nord-Kivu du « Rôle de la jeunesse dans la promotion de la paix » et Hilda Kahindo Vagheni, secrétaire du département de la jeunesse de la CBCA de « Musique, paix et conflits ». A travers les exposés, les orateurs ont, avec des exemples à l’appui, partagé l’impact de ces différentes activités dans la construction de la paix.
Dans la suite, les participants ont approfondi la réflexion et la compréhension du rôle des sports, de la musique et des jeux dans la pacification. Il faut noter que la conférence a connu des nombreux participants d’étudiants de l’ULPGL et d’ailleurs, des professeurs et des membres du personnel administratif de l’ULPGL sous la conduite du Directeur de CAREPD, le prof.Dr Vincent Muderhwa. La musique est une occasion de rassemblement des personnes. Elle peut etre une occasion de rapprocher des personnes longtemps méfiantes entre elles et peut retablir une communication interrompue par les conflits. Quant aux sports, ils rétablissent des relations sociales, éliminent les barrières sociales et prévoient la prévention des conflits. En jouant, on se rassemble et on exprime ses sentiments. Pour jouer au football, il faut être dans une équipe et la marque d’un but exige la coopération, le partage et le respect des règles qui sont aussi des bons facteurs de pacification. La conférence a culminé au troisième jour dans un festival des jeux exécutés sur le terrain de football de l’institut Métanoia, école secondaire de l’ULPGL. Plusieurs jeux étaient programmés. Le Nzango, la marque de but au football, le volleyball, le remplissage de bouteilles d’eau, le Tuende kali Sangwe et d’autres jeux locaux. Ces jeux ont créé un fair play où le recteur de l’ULPGL, les professeurs, les cadres administratifs, les subalternes, les ouvriers, les étudiants et d’autres participants, se sont confondus dans les règles de jeux sans distinction de grades ni d’autorité. C’était une première à l’ULPGL qui a rapproché plus que jamais tout le monde. Dans un coin du terrain de football, un tableau où les gens pouvaient écrire librement des messages de paix qui leur venaient en tête par la joie éprouvée. Parmi les messages, on a enregistré, « Sans la paix pas de développement », « donne la paix tu recevras la paix », « sans la paix, pas de développement ». L’autorité de l’ULPGL a souhaité que des activités du genre se multiplient au regard de leur impact sur la pacification ente les agents et les étudiants.