Des participants attentifs à la formatrice Johanna Mc Gregory.

Des participants attentifs à la formatrice Johanna Mc Gregory.

Le carré des conflits, le mapping (cartographie), le triangle des violences, le cycle des conflits, l’analyse des forces, le Do not harm (ne fais pas du mal) sont des  stratégies  d’analyse des conflits approfondies  dans l’atelier de Nairobi, du 1er au 05 juin 2015. De cela, une bonne compréhension du contexte des conflits permet d’utiliser des stratégies appropriées selon que le conflit est latent, superficiel ou ouvert. Par ailleurs, la manière dont nous cherchons à résoudre un problème peut être à la base d’un nouveau conflit et entraîner des violences graves. 

 L’atélier de Nairobi se focalisait sur la thématique “Strengthenning policy and practice: meeting the challenges of working in a complex environment ». En français, « Renforcement des stratégies et pratiques  en réunissant des défis de travailler dans une situation complexe ».

 Avec l’appui des facilitatrices expérimentées, les participants échangeaient de temps en temps des expériences qu’ils vivent quotidiennement dans leurs organisations respectives en les appliquant sur les stratégies apprises.  A chaque étape,  des débats et interactions  nourris  surgissaient entre  le participant servant ainsi d’occasion pour les uns les autres d’apprendre davantage des nouveautés.

A titre d’exemple, les conflits des terres chez les Turkana au Nord-Est du Kenya, les Al-Shabaab en Somalie ont fait l’objet d’analyse séance tenante. Regroupés en petits ateliers, les participants ont retracé l’escalade des conflits chez les TurKana et les Al-Shabaab. Ils ont établi les attitudes et les comportements des communautés ainsi que les structures qui influencent positivement ou négativement les conflits.

En se servant du mapping, les participants  sont parvenu à identifier les différents acteurs  qui exercices directement ou indirectement de l’influence sur le conflit  chez les Turkana et les Al-Shabaab. Le débat était  tellement nourri au point d’établir une similitude entre les conflits des terres chez les Turkana et les conflits dans la région des Grands Lacs restreinte (Burundi, République Démocratique du Congo, Rwanda). A ce titre, le rôle que joue l’ULPGL en tant qu’université membre du service civile pour la paix a été mis au clair. Les émissions transfrontalières que mène le service de l’ULPGL-média et l’introduction du cours d’éducation à la paix dans le programme d’enseignement de l’ULPGL sont des expériences qui ont requis une attention particulière des participants.

Par ailleurs, les participants effectuaient, de temps en temps, quelques exercices physiques  démonstratifs dans la salle qui ne sont qu’une interprétation des réalités qu’on rencontre dans le processus de résolution des conflits. Par exemple, en cherchant à atteindre un objectif, vous rencontrerez sans doute différentes circonstances. Il faut savoir minimiser celles qui vous freinent et renforcer celles qui vous poussent à atteindre votre objectif.

 C’est l’organisation kenyanne « Coalition for Peace in Africa, COPA » qui a tenu ledit atelier à Lenana Guest House and Training Centre, localisé en ville de Nairobi, dans le quartier Lavingston, avenue Jacaranda, numéro 13. Les participants étaient venus du Sud-Soudan, de la Somalie, de la République Démocratique du Congo, du Kenya, de l’Irlande et de l’Angleterre.  Dieudonné Bakenga Akilimali, Directeur en charge de la coopération, communication et relations publiques  de l’ULPGL a représenté son université à cet atelier.

Dieudonné Bakenga Akilimali