Etudiants et leaders locaux en réunion du CREDDA.

Etudiants et leaders locaux en réunion du CREDDA.

Le besoin d’accompagner le processus électoral en République Démocratique du Congo suscite des réflexions tout autour des difficultés diverses ayant conduit à la nécessité de procéder par la réforme organisationnelle et technique des élections. Ce besoin peut trouver son explication dans trois principaux arguments justifiant la raison de la révision de la loi électorale : « L’existence d’un faible niveau de contrôle des partis politiques, ces derniers  étant de plus en plus nombreux. Il est cependant difficile de connaître les approches de quelques-uns, les projets de société, voire la répartition des sièges et le vote des lois au niveau du parlement.  La difficulté ait que la caution retenue pour postuler a été rehaussée. Cette stratégie vise sans doute à écarter les partis politiques faibles ainsi que ceux créés sans vision politique et de développement pour des profits divers ou sans objectifs précis.». Les changements permettent un regroupement des partis politiques (facilitation de la formation d’une majorité et donc un gouvernement). Il est, en effet, inconcevable d’avoir plus de 700 partis politiques pour penser occuper des sièges exigeant à leur tour beaucoup plus de votants. Cela risque de conduire à un conflit entre les partis politiques. En outre, à comparer avec le gouvernement Matata Mponyo, il se présente comme le gouvernement des coalitions ayant facilité le vote de plusieurs lois aujourd’hui bénéfiques. C’est pourquoi la finalité était que ces partis politiques se joignent afin de constituer une force et mettre à leur disposition la possibilité de gagner plus de sièges aux différents scrutins. Enfin, l’impact prévisible des innovations technologiques dans l’organisation des élections. Il sied de souligner ici le rôle majeur de la machine à voter par rapport au système de vote avec un bulletin de vote à la taille d’un livret dont les avantages sont compris dans l’expédition et la publication des résultats.  Les impacts technologiques réduisent cependant le coût financier des élections (impressions des bulletins de vote, réduction de la charge de payement des équipes,…)

Parmi les rôles du scientifique, il doit entre autre répondre au besoin d’informer le public sur les questions de la vie politique. Ce forum constitue un cadre de rappel de l’obligation de redevabilité aux participants dans ce sens qu’ils sont appelés à disséminer les informations reçues.

Par BUTOKI KIRINDERA Daniel